Dovzhenko "Rêve"
J’avais un rêve aujourd’hui, que le Dieu existe. Qu’il m’a appellé et a ordonné à ces anges d’incendier de mon âme et de couper par le glaive enflammé des oppressions, de la tristesse et de la peur pour ma patrie et pour tout ce que j’aime, à quoi je sers, pour quoi je prie; pour le destin de la nation, pour l’art. Et les anges m’ont dépoillés et jeté la peau couverte de sang dans le feu. Puis, selon son ordre saint, ils ont coupé mon talent et m’ont donné celui de nouveau.
Ils ont arraché ma langue de mes lèvres et la jeté dans le feu pour que je devenisse pur.
Et j’ai devenu muet, oubliant tous les mots, toutes les lettres et tous les sens dans le silence muet,
les mots conventionnels et miserable.
— Je prends ta charge de la parole, mon homme,— il m’a dit. — Ce n’était pas moi qui te l’avait donné, si tu te souviens. Tu l’as saisi toi-même, comme un enfant saisit le feu ou un verre du poison... Ça suffit! Je me suis trompé à propos de ton talent, même si je suis le Dieu. Désormais je te rends lible de tes chaînes, faites des lettres. Prends le deuxième talent. Maintenant tu ne vas pas te tromper toi-même, parce que tu étais malheureux.
- Donne moi de la musique, mon Dieu, - dis je. - Tiens.
Et j’ai devenu compositeur. Et tout ce que je connaissais, sentais, tout ce que je voyais par ma vision moralle – tout a transformé en sons. Et j’si devenu libre, au moins il m’a semblé. Je me suis dispersé aux millions des sons de la journée dans leur sphere haute transcedantalle, écrit pour l’humanité l part de laquelle je suis, qui composent le monde, la verité de mon coeur inspire, toute la verité, sans peur, belle et digne, sans fard faux, glissant et ignoblem, sans adulation, sans complaisance de la stupidité des ignorants dépassés froids et orgueilleux et leurs adjoints féroces croyant au Dieu comme le chevalier croit au cheval achevalé.
Quelle musique est-ce que j’ai créé ? A quoi ma passion, mon saint ouvrage et mes désirs passionants ont-ils transformé? Pourquoi ma musique a sonné dans le monde comme la sonnerie bénite? Comment elle a réjouie le laboureur dans le champ, mineur dans le fondm, le faucheur dans la prairie, le marin qui est en route, l’orphelin qui n’est pas libre, le savant qui lit le livre, la mère près du berceau? Par quoi a-t-elle conquérie des âmes humaines? Jusqu’à où son contenu s’étend, quelles directions excitantes elle suit? Sur quoi a-t-elle chanté ? qu’est-ce qu’elle a nommé?
(Le paragraphe sur l’ordre soviétique a été retiré par moi-même. D.V.)
Comme le chimiste ou le ferreur, j’ai mêlé des sons héroïques et triomphals de l’époque avec des accords misérables du frémissement du papier et du grincement des plumes.
Les passages des coups de coeur adolescents sacrificiel et noble pour le grand, pur, universel et éternel, larges comme le mer, j’ai réuni avec des coups lourds des tambours.
Les trompettes de l’appelle à la paix j’ai réuni avec les pleurs des saxophonistes affamés – du paix!
Les tonnerres des tensions mondialles et incroyables de l’instrument cuivreux, de la gloire et de la victoire ont été mêlé avec chuintement de la calomnie, brutalité et mélancolie.
Et quelque part au niveau des quarantièmes étages, aux sommets des vagues symphoniques de ma pièce, la joie s’est mêlée avec le désir de meilleur dans le tact dramatique, la parole et l’ouvrage se sont mêlés avec le batelage inapproprié. Les hymnes, cris, plaintes, puissance tétue et la gloire de l’ouvrage sont réunis avec grand glissando et trémolo du parasitisme, de la paresse, de l’impéritie. Et au niveau encore plus haut, les airs acoustiques dans les espaces stratosphériques illimités s’épandent dans l’univers entier de la générosité de ma nation pour l’ouvrage, l’oblativité et la recherche de la beauté, inouï pour l’histoire de la sonorité humaine. Au niveau plus bas, au-dessous de la terre, aux cabinets secrets, hors de l’étable, sous les toits déchirés, des milles et milles questions non-dits ont criés, grondés, affaiblis, et encore criés et grondés et pleuré à chaudes larmes en coupant l’âme avec les trompettes et violons.
Le hymne de la lutte de la gloire sont réunis, mais ce n’était pas la parolle.
De quoi consiste-elle la beauté. Elle consiste de la même que la gloire dans la vie. De la victoire du bon sur le mal. De tous les phénomène de la vie. La Joie et le Bon et ma croyance à eux ont gagnés dans mon hymn. La beauté a gagné et a réjoui.
Après il me semble que je survolais le mer. Puis je me suis reveillé à cause de la douleur cardiaque.
«Le jour est béni. Je vieillis», - pensais je, et j’ai voulu rentrer chez moi et pleurer. Où es-tu, ma mere patrie, où es-tu?